Marie...
quand j'étais petite fille,
chez mémé tu venais,
faire danser la machine .
J'entends encore son bruit
et je te revois là,
penchée sur ton ouvrage,
toujours à pédaler ...
Ton bonheur était grand .
Te voir me régalait .
Toujours de bonne
humeur,
toujours ce beau sourire
!
Je t'aimais tant Marie !
J’aimais que tu me laisses
ma chère petite Marie
dans ton dos te coiffer.
Qu'il était doux ce temps ….
Où nous
étions complices !
Qu’il est loin maintenant ..
C’est la faute …du temps !
Aujourd’hui grâce à toi,
tout en te regardant ,
toujours en t’écoutant,
j’ai appris la couture .
Marie si tu m'entends,
tout là-haut dans les
cieux...
Sache que je pense à toi ,
A ce que je te dois.